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    Plantation d'arbres au jardin de la Maison du Développement

Témoignage des intervenants

 

 

Un lieu où se transmet un savoir-faire…

Roger_IRLES

Le 17 Février 2010, à l'issue du mois d'économie, nous avons interviewé Monsieur Roger Irles, Professeur d'Economie-Gestion de 1970 à 2009, chargé de cours en section de Technicien Supérieur "Tourisme.



Comment avez-vous connu le CIARA ?

C’est en consultant le forum « Maghreb »du site « AGIRabcd », que j’ai pris connaissance de l’existence à Alger d’une association dont le but m’a vivement intéressé.


Pour quels motifs avez-vous décidé participer à l’action et d’appuyer les initiatives du CIARA?

Depuis la cessation de mon activité professionnelle, j’étais à la recherche d’une association algérienne dans laquelle je pourrais apporter mon savoir-faire dans le domaine de la formation des jeunes. Mon premier contact avec le directeur des études m’a aussitôt convaincu que j’avais enfin trouvé le terrain que je cherchais depuis un an.


Vous terminez aujourd’hui votre deuxième semaine de travail avec un groupe d’étudiants que vous avez initiés au nouveau système comptable algérien. Quel bilan en tirez-vous ?

Je préciserai, avant tout, que le CIARA est un lieu dans lequel on se sent immédiatement bien. J’ai été immergé, dès mon arrivée, dans un lieu propice à la réalisation d’un travail d’équipe.

J’ai eu le privilège de travailler pendant deux semaines avec un groupe d’étudiants intéressants en tous points : grande qualité d’écoute et de participation, volontaires, excellent esprit , à l’image du lieu dans lequel ils travaillent.



 

 

A l'occasion du "mois économique" organisé par le CIARA en Janvier 2010, avons interviewé Monsieur Jean Jacques Ballan, professeur en économie et créateur de jeux d’entreprise.


Comment avez-vous connu le CIARA ?

J’ai connu le CIARA en 2001 grâce à Yves Chamussy, animateur de l’association "Consultants du Monde" à laquelle j’appartiens. Lors de la création du CIARA, ce dernier avait réfléchi avec Joseph Rivat sur les réponses qu’il serait possible d’apporter à l’un des besoins importants en Algérie : la préparation des jeunes diplômés à l’entrée dans la vie active. Cette demande du CIARA correspondait aussi aux objectifs de l’association "Consultants du Monde" qui aide les organisations humanitaires à développer leurs activités.

Mon rôle actuel au CIARA consiste à accompagner l’insertion de jeunes diplômés par le biais d'un module d’initiation à la connaissance de l’entreprise qui dure une semaine.

Combien de fois êtes-vous intervenu au CIARA?

C’est la deuxième fois en un an pour mon plus grand plaisir.

Que pensez-vous des stagiaires du CIARA?

Ils sont extrêmement motivés, très attentifs et participatifs.

Pourquoi, à votre avis, sont–ils aussi intéressés ?

  1. les méthodes utilisées s’appuient sur des jeux d’entreprise et des exercices interactifs ce qui facilite la participation.
  2. Ils donnent le sentiment que ce qu’on leur apporte leur ouvre de nouvelles pistes de réflexion et les aide dans la construction de leur projet de vie.

A votre avis, quel seraient les axes d'un développement pour les activités du CIARA ?

La maintenance des équipements est sans aucun doute un élément fondamental du maintien de l’Algérie dans la course économique. Le rôle du CIARA pourrait s’élargir à d’autres disciplines que l’électronique, l’électrotechnique et à d’autres niveaux de formation, en accompagnant l’acquisition des métiers de maintenance industrielle.

Que diriez-vous à l’équipe du CIARA ?

Bravo ! Continuez. Nous serons -et je serai- toujours à vos côtés pour la réalisation d’autres projets.


(Propos recueillis à Alger par Leila Abdelmalek le 27/01/2010)


Philippe_PASSERAT_

Philippe PASSERAT est ingénieur de formation. Il a une expérience de plus de trente ans dans les Relations Sociales et les Ressources Humaines au sein de       deux grandes entreprises : Vittel et L’Oréal. Il a, par ailleurs, coordonné les démarches « Emplois /Carrières » d’une association d’ingénieurs et, à ce titre, il connaît bien les problèmes d’emplois rencontrés par les jeunes.

 

Comment avez-vous connu le CIARA et sur quels thèmes intervenez-vous ?

C’est par l’intermédiaire de l’ICAM que la relation s’est établie.

A l’origine, pour animer l’Atelier de recherche d’un premier emploi qui conclut les sessions « Communication ». Puis, pour le module « Connaissance des Fonctions de l’Entreprise » de ces mêmes sessions. Et, plus récemment, pour une semaine « Ressources Humaines » dans le cadre du mois « Economie/Gestion ».

Qu’est ce qui vous motive à apporter votre contribution aux activités du CIARA ?

Pour l’essentiel, la grande pertinence et la cohérence des réponses qu’elles apportent aux besoins des débutants diplômés.

Comment caractérisez-vous ces besoins par rapport au marché  de l’emploi en Algérie ?

Les débutants rencontrent, ici, les mêmes difficultés qu’ailleurs (absence d’expériences et lacunes dans la professionnalisation de leurs connaissances inhérentes à leur situation de débutants, recherche par les entreprises de flexibilités qui entraînent la multiplication et   l’allongement des périodes de précarité pour les jeunes).

S’ajoutent trois spécificités en Algérie qui sont précisément prises en compte par les programmes du CIARA :

  • des formations universitaires très spécialisées et plus académiques que  professionnelles,
  • le manque d’aisance dans la communication en raison d’une pratique souvent approximative du français,
  • une frilosité vis-à-vis des débutants de la part des entreprises qui ne disposent pas de structures d’accueil pour contribuer à leur insertion et à leur professionnalisation.

Par rapport à ce constat, où se situe « la grande pertinence » des démarches du CIARA, pour reprendre votre expression ?

Le handicap « Communication » est abordé de deux façons complémentaires :

  1. en donnant aux stagiaires les bases d’un meilleur usage du français oral et écrit et, en tout cas, en leur mettant le pied à l’étrier pour poursuivre un travail personnel,
  2. en leur donnant une bonne maîtrise des outils bureautiques.
  • Le volet « Economie » du programme précise et élargit leur vision de l’entreprise en leur permettant de mieux situer leur spécialité parmi les différentes fonctions qui structurent l’entreprise.
  • Chaque stagiaire bénéficie d’un accompagnement personnalisé pour conduire une réflexion sur son profil et son projet professionnel.
  • En quelques mois, le CIARA place ainsi ses stagiaires en situation de transformer en autant d’étapes de professionnalisation les expériences diverses qu’ils pourront acquérir, y compris dans des postes dont le niveau ou le contenu ne correspondraient pas à leur projet professionnel.

S’il fallait résumer ces quatre points par une formule, on pourrait dire que le CIARA n’est certainement pas un aboutissement, mais qu’il place ses anciens stagiaires sur une trajectoire de développements tant personnels que professionnels.

Quelles seraient, selon vous, les voies d’un approfondissement des démarches CIARA ?

J’en vois trois. Mais elles n’ont rien d’original, car l’équipe du CIARA y travaille déjà.

  1. La déclinaison, à d’autres domaines techniques, des stages d’application qui, pour l’Electrotechnique, l’Electronique et l’Automatisme, ont largement apporté la preuve de leur efficacité.
  2. L’offre de formations techniques à d’autres publics que les diplômés de l’enseignement supérieur, à l’instar de ce qui est déjà réalisé avec la Soudure.
  3. L’accompagnement de stages pratiques au sein des entreprises pour une professionnalisation des connaissances dans les disciplines où elle ne peut valablement se faire que sur le tas (Economie/Gestion).

La proximité que le CIARA entretient avec le monde des entreprises devrait faciliter les choses pour la mise en place de tels parcours de professionnalisation.

2 février 2010

 

 

Vronique_Huet

Véronique Huet s'est formée au Centre de Formation Continue de l'Université de Paris V René Descartes où elle a obtenu son diplôme. Depuis 22 ans, elle est formatrice dans des entreprises, des administrations, des centres de formation, des universités, des écoles d'ingénieurs en apprentissage. Elle intervient dans les domaines de la communication, du management, ou des relations au travail. La formation qu'elle a suivie au CNAM lui permet aujourd'hui d'exercer le "coaching".

 

Alger le 26/01/2010

Comment avez-vous connu le CIARA ?

En décembre 2006, j’ai rencontré Dominique GHOZALI, bénévole au CIARA depuis 2000, à Timimoun, en plein Sahara. Elle m’avait été présentée auparavant par une amie commune.


Pourquoi avez-vous accepté de venir au CIARA ?

Le charisme de Dominique GHOZALI, sa passion pour le CIARA, pour l’action du CIARA, mon intérêt pour l’Algérie, la possibilité de me rendre vraiment utile à une action très efficace et enfin ma propre passion pour la formation ; c’est la neuvième fois que j’interviens.


Comment trouvez-vous les stagiaires ?

Ils sont avides d’apprendre, extrêmement curieux, passionnés. Ils participent beaucoup.


En tant que professionnelle qu’est ce que vous appréciez le plus au CIARA ?

Il y a une grande liberté dans le travail : l’objectif de la formation menée par le CIARA est très clair, mais je reste libre de choisir ma méthode. D'autre part, il y a une vraie réflexion pédagogique. Le travail en équipe me plaît beaucoup, l’échange d’idées, d’opinions avec l’équipe du CIARA est remarquable. Je trouve une ambiance propice : on travaille dans un enthousiasme partagé.

Un Conseil à l’équipe ?

Je trouve que ce que vous faites est génial. Il s'en dégage une bonne énergie et je voudrais toujours travailler pour le CIARA. Il serait intéressant d'organiser une fête qui rassemble tous les anciens, les intervenants, les partenaires et les amis du CIARA.